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Cobot ou robot industriel quelle est la différence ?

Premièrement d'où vient le terme Cobot ? appelé aussi robot collaboratif.
C'est simplement la contraction de l'appelation anglophone « Collaborative robot ». Et là est toute la différence !

Si mécaniquement le Cobot et le robot son grand frère sont fait sur des principes similaires (le cobot est nettement moins volumineux, plus compact et plus enclin à des manipulations légères), la particularité de la cobotique est sous certaines conditions, le travail de proximité en collaboration avec l’opérateur « humain », sans barrière ni grille de protection mais pas sans sécurité.
L’intégration cobotique facilite le changement d’implantation dans une chaîne de production, ce qui apporte une grande souplesse dans la production. Ce qui n’est pas du tout le cas avec les robots industriels implantés de manière fixe avec un environnement dédié.
Le rythme de travail est lui aussi très différent car le cobot travaille a des vitesses plus faibles que son grand frère le robot pour qui la productivité est un objectif.

La cobotique : collaboration homme / machine

La sécurité autour des robots collaboratifs

Nous avons vu plus haut que les robots collaboratifs ne nécessitaient pas de barrière ou d’environnement de protection spécifique dans certaines applications de manutention sans risque. A la différence des robots qui avec leur dispositif de sécurité périphérique s’arrêtent immédiatement dès qu’il y a intrusion dans leur espace de sécurité. Mais alors comment est assurée la sécurité de l’opérateur avec un cobot?
Et bien, lorsque le cobot est en mouvement et qu’il va entrer en contact avec un objet quelconque ou une personne, il va le détecter de lui-même grâce à des senseurs intégrés et s’arrêter automatiquement. Sur certaines marques de robots collaboratifs, le simple fait de les toucher sur des zones précises déclenche l’arrêt instantanément.
Cette particularité de proximité des cobots permet une collaboration partielle ou totale avec l’opérateur. C’est à dire que dans le cas d’une collaboration partielle, le cobot travaillera seul sur une pièce alors qu’en collaboration totale, l’homme et la machine collaboreront sur la même pièce en même temps !

Cette vidéo est un extrait d’une vidéo publiée par ABB

Quelques exemples d’applications facilitées par la robotique collaborative

  • Utilisation d’inspection en contrôle de la qualité applications sur les machines à commandes numériques
  • Intégration dans un process de moulage par injection
  • Des opérations de vissage
  • Des opérations d’assemblage
  • Des opérations de polissage
  • De la palettisation ou du conditionnement
  • Des opérations de collage ou de dispatching
  • Des opérations d’analyse ou de tests en laboratoires
  • des opérations d’analyse ou de tests

Comment intégrer la cobotique dans son process de production ?

Dans un premier temps, il faut bâtir sa réflexion sur les tâches qui peuvent être dévolues au cobot. En effet comme nous l’avons vu précédemment, il n’a pas les capacités de son frère le robot industriel. Il faut donc identifier les tâches réalisées par un opérateur pour les transférer à un cobot. Par exemple : prendre une pièce dans un bac en vrac et la donner dans le bon sens à l’opérateur. Il peut également se charger d’actions répétitives comme de l’assemblage, le collage, le chargement de machine de vissage de palettisation etc…

Il faut également penser à son intégration dans une équipe de production qui peut percevoir le cobot comme un concurrent alors qu’il faut expliquer que l’homme est le moteur dans la relation de travail cobot/humain grâce à son savoir-faire. Les opérateurs doivent donc être formés à minima même si la robotique collaborative est capable d’offrir une prise en main rapide, sur des taches simples.

La sécurité et l’analyse des risques, bien entendu, est au cœur de l’intégration et c’est l’une des préoccupations de Scoval dans l’élaboration d’un projet en répondant aux normes en vigueur.

Le retour sur investissement est à prendre évidemment en considération. Le cobot est moins coûteux qu’un robot industriel mais il faut prendre en compte les coûts de maintenance, d’intégration et d’accessoires. Tous ces éléments sont identifiés et pris en compte par Scoval dans nos études, car de l’environnement et de la définition précises des taches en découle le prix de l’installation que nous détaillons dans nos offres.

Les avantages apportés par l’intégration d’un robot collaboratif

  • La productivité bien sûr ! Une étude d’une grande école américaine auprès d’un constructeur automobile allemand a déterminée qu’une collaboration robot/humain serait plus productive de 85 % qu’un opérateur ou un robot seul.
  • Des conditions de travail améliorées pour les opérateurs. Les tâches ennuyeuses et répétitives sont confiées au cobot permettant ainsi à l’opérateur de se recentrer sur des tâches plus valorisantes, par exemple sur le pilotage des process ou le contrôle qualité. Il est ainsi censé réduire les risques d’accidents du travail et de troubles musculosquelettiques (TMS).
  • Une intégration en production plus facile. La programmation d’un cobot est plus simple que celle d’un robot industriel classique ce qui en facilite le déploiement. L’opérateur peut le programmer via une console tactile ou lui apprendre les mouvements en le guidant à la main, selon le principe du « hand guiding ».
  • Un gain de flexibilité. Le Cobot peut facilement être déplacé à différents endroits de la chaîne de production. Il peut également être reprogrammé pour se lancer sur une nouvelle opération.